Projet Nefertari et Misterdred
Genre : Action, Drame, Guerre Durée : 2 heures
Date de sortie : 24 août 2018 Réalisateur : Jetnipat Sasing
Pays : Thaïlande
Casting : Pornlert Pipatrungruang, Payap Khamphan, Pisal Techawipak, Saitharn Niyomkarn, Supakorn Kitsuwon, Khwanjira Buakong
L’histoire, basée sur des faits historiques, se déroule vers 1759 dans le royaume d’Ayutthaya appelé aussi Siam, alors attaqué par les troupes birmanes. Le nom d’Ayutthaya désigne à la fois le royaume d’Ayutthaya qui précéda l’état de Thaïlande de 1350 à 1767, et également sa capitale (voir carte ci-dessous). Nous sommes sous le règne du roi Ekkathat, cinq ans avant la seconde chute d’Ayutthaya ; le roi de Birmanie, Alaungpaya, a envoyé 20 000 soldats envahir les villes portuaires d’Ayutthaya. Dans le village de Wiset Chai Chan (situé près de la capitale Ayutthaya), le chef du village, Chu, lui-même rapide et très bon guerrier, rassemble 400 volontaires pour aller rejoindre l’armée et défendre le pays contre l’ennemi. Beaucoup sont formés à la redoutable technique d’arts martiaux de leur patrie, qui manie aussi bien l’épée que les mouvements du corps, avec le jeu des coudes et des genoux. Le thème n’est pas complètement nouveau, ce pan d’histoire des guerres Siam-Birmanie et du royaume d’Ayutthaya a déjà été traité dans d’autres films thaïlandais, comme « Yamada, la voie du samouraï », sorti en 2010, ou aussi « Bang Rajan » sorti en 2000 et la suite « Bang Rajan 2 » sorti en 2010, sans oublier le drama thaïlandais « Bang Rajan » en 18 épisodes datant de 2015. Dans chacun des cas, bravoure et loyauté des guerriers d’Ayutthaya ainsi que la cruauté des combats sont abondamment soulignées, pour bien rappeler la résistance historique des villages de guerriers qui ont tenu tête aux armées birmanes pendant des mois et combattu jusqu’à la chute finale du royaume. On pourra remarquer certaines faiblesses dans les moyens cinématographiques, en particulier au niveau des costumes, ainsi qu’une certaine tendance à dresser des clichés tout faits, mais au final c’est l’histoire poignante qui retient surtout l’attention. Tout comme dans le film Xuan Zang on était projeté dans les vestiges d’anciens monuments de la tradition de l’Inde, dans « The 400 Bravers » on peut apercevoir les ruines des lieux et temples bouddhistes de l’époque, ce qui n’est pas sans charme.
Si le film est avant tout axé sur la lutte de ces 400 guerriers, il présente aussi les coutumes des indigènes qui vivaient organisés en villages et suivaient des traditions ancestrales reliées à la terre et au cosmos.
La carte ci-dessous donne un aperçu du royaume d’Ayutthaya et des principaux sites où se déroulent les évènements du film.
On trouve encore de nos jours en Thaïlande des vestiges de l’ancienne capitale Ayutthaya :
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