top of page
  • Nefertari

The Great King Sejong


Drama complet - Accès sur demande

Titre alternatif : Dae-hwang Saejong

Hangul: 대왕세종 / 대왕 세종

Réalisateur : Kim Sung-Geun et Kim Won-Suk

Scénariste : Kim Tae-Hee et Yoon Sun-Joo

Chaîne de diffusion : KBS / KBS2

Episodes: 86

Date de diffusion : 05 janvier au 16 novembre 2008

Jour de diffusion : Samedi et dimanche

Durée : Environ 60 minutes

Pays : Corée du sud

Le Roi Séjong régna de 1418 à 1450. Son règne, situé au début de la dynastie Joséon, fut marqué par la stabilisation des frontières du nord et des relations avec la Chine et le Japon, de grandes avancées administratives (taxation de la terre, lois sociales), scientifiques et techniques (médecine, agriculture, imprimerie, astronomie et calendrier, art militaire…), et par la création d’un alphabet propre au coréen et ce que l’on sait moins, une nouvelle notation musicale. Bref, un règne marqué d’un épanouissement culturel et artistique qui n’est pas sans rappeler le foisonnement de la Renaissance européenne. Ce grand lettré, poète et musicien, stratège et diplomate, crée, pour l’aider à mener à bien sa tâche, le Jip Hyun Jun, ou « Académie des Sages », ou il réunit de jeunes lettrés et scientifiques confucéens. Les péripéties du drama nous donnent le portrait d’un roi bienveillant, actif, d’une grande force de caractère, d’esprit très ouvert, assumant les contradictions du pays – entre bouddhisme et confucianisme – entre conscience nationale et sujétion à la Chine, entre gouvernement des yangban et valorisation des talents, entre sincérité et hypocrisie... Bien souvent seul à lutter contre les ennemis que le trône lui impose. Il cherche de tout son cœur à améliorer la vie du peuple et sait reconnaître ses erreurs. Le roi Séjong de Corée parlait du peuple comme d’un « Peuple du ciel ». Il considérait chacun de ses sujets comme étant d’origine céleste, et se mettait à leur service. Il y avait des congés de maternité et paternité. Les prisons étaient propres. Il pensait que le rôle du Roi et des fonctionnaires était d’aider les hommes à utiliser leur potentiel de transformation pour atteindre un plus haut niveau de culture et de spiritualité. De plus, ce respect s’étendait à tous les peuples. Voici l’une de ses paroles, rapportée dans les Annales : « Si le peuple prospère, comment le roi ne prospèrerait-il pas avec lui ? Et s’il ne prospère pas, comment le roi pourrait-il prospérer en dehors de lui ? » Pour mieux comprendre le début : Yi Seong-gye, avec l’aide de ses fils, fonde Joséon en 1392 sur les ruines d’un Goryeo corrompu et essoufflé qui n’incarnait plus les valeurs du pays. Inspiré par son conseiller confucéen Jeong Do Jeon, il désigne pour successeur un fils de sa deuxième Reine. Les fils de la Première Reine (décédée) se rebellent contre cette décision. Ce sont les « Guerres des Princes » L’héritier meurt, ainsi que l’instigateur. Le Roi abdique en faveur de son deuxième fils Yi Bang-gwa. Mais le plus combatif des princes, Yi Bang-won, exerce la réalité du pouvoir. Il finit par acculer son frère à l’abdication et monte sur le trône en 1400. Son nom de Roi sera Taejong. Yi Do, Grand Prince Chongyeong, Prince héritier et Roi (dénommé Séjong après sa mort) en 1418, est le troisième fils de Taejong, qui le choisit comme successeur parce qu’il est le plus apte. Avant d’abdiquer en faveur de son fils, Yi Bang-won s’efforce (on peut le dire, c’est la manière forte) d’éliminer les dernières traces de Goryeo.


bottom of page